#Admcn-107/2-04-20 NEQ:1175682741 #de Fournisseurs: 543730 Madame Mélanie BEAUDOUIN/Comité d’évaluation Conseiller Scientifique Territoire, évaluation des impacts et adaptation au climat Institut national de Santé Publique du Québec 945,avenue wolfe Québec (Québec) G1N 5B3 Tél : 418-650 5115 OBJET : Plaidoirie d’obtenir un fonds discrétionnaire en reconsidérant notre soumission. RÉF : Proposition d’une soumission d’Un million, déposée dans le cadre d’un Appel de propositions du projet sur des îlots et archipels de chaleurs, à Montréal/Parc-Extension-Saint Michel, financé par l’Institut National de la Santé Publique du Québec (INSPQ, via le fonds VERT. Madame la Conseillère, Les Membres du Comité d’Évaluation, L’ADMCN, l’Agence pour le développement durable de Montréal-Centre-Nord, prend acte du verdict du comité de sélection et après analyse objective de la présente, formule certaines réserves et quelques interrogations pertinentes, et souhaite à ce que l’INSPQ nous favorise un fonds discrétionnaire, devant nous permettre d’avancer positivement dans le processus. En référence aux textes validés par le comité d’évaluation, veuillez recevoir ces citations, que nous analyserons à partir des recommandations de notre comité technique : (*J'ai le regret de vous annoncer que votre projet n'a pas été retenu dans le cadre de l'appel de propositions pour les projets de lutte contre les îlots et archipels de chaleur urbains. Vous trouverez ci-dessous les commentaires des évaluateurs qui devraient vous aider à rédiger vos prochaines demandes de financement. Évaluateur 1: Le projet est d'intérêt mais le dossier de candidature est plus faible. On ne sent pas nécessairement que les initiatives de verdissement font partie de l'ADN de l'organisation. En revanche, les démarches de participation citoyenne et l'implication dans le milieu semblent constituer le cœur de leur mission, ce qui peut être très porteur pour la pérennisation du projet et des savoirs qui y sont associés. Il peut être invitant d'encourager de nouveaux joueurs à développer des projets de verdissement, d'autant plus que ceux-ci sont très enracinés dans leur communauté et paraissent bien la représenter. Nonobstant, la candidature comporte plusieurs points faibles dont le budget, le plan de gestion des risques, le plan d'entretien, la gouvernance du projet et la qualité de rédaction du dossier. Évaluateur 2: Me semble plus ou moins bien outillé pour remplir ce genre de formulaire et déposer un projet de cette envergure. La description des arguments est relativement "1er niveau" et certaines phrases sont incomplètes. Il est dit que ce serait le 1er grand projet pour l'Agence. Cela explique sans doute ce caractère maladroit. L'idée de privilégier les établissements scolaires est pertinente. Les écoles sont déjà identifiées. Le projet, techniquement, est déjà entamé - semble-t-il - et des étapes ont été réalisées. Les conseillers municipaux et le Député appuient par des lettres... mais pas les établissements scolaires. Aussi, la Ville reconnaît les effets, mais ne propose pas forcément de prendre le relai. La proposition laisser parfois entendre que c'est tout le secteur qui sera visé, alors qu'ailleurs on a l'impression qu'on va se concentrer sur les alentours des établissements scolaires... et que les résidents vont prendre le relai l'été: or, c'est précisément durant cette saison qu'il y a risque. On insiste sur la flexibilité de l'équipe pour s'ajuster. Les compétences mises de l'avant sont surtout bio-techniques, il me semble. Le rapport à la mobilisation est secondaire. Aucun plan de communication détaillé, pas d'organigramme. La proposition manque de clarté et de structure. L'organisme mériterait d'être "coaché" pour de futures propositions. Évaluateur 3: L'organisation manque d'expérience en verdissement et en projets majeurs et structurés avec plusieurs partenaires. On ne connaît pas la composition de l'équipe, seulement du conseil d'administration. La gouvernance est peu claire. Le projet ne cible que les écoles, alors que l'appel de propositions requiert l'implication du réseau de la santé également. La proposition ne discute pas la question des populations vulnérables. La consultation et la participation citoyenne ne sont pas claires. Le projet n'attribue pas de cobénéfices à la lutte aux ICU. On ne mentionne pas la collaboration avec le CRE, essentielle à ce projet. Le projet ne vise que St-Michel et un peu Parc-Extension. La planification n'est pas détaillée et le nombre de végétaux et l'implication citoyenne ne sont pas suffisants. Il n'y a pas suffisamment de personnel. Les frais de décontamination ne sont pas admissibles. Il n'y a pas assez d'argent identifié en plantation. Le budget est peu réaliste. Il n'y a pas de réel plan d'entretien. Le plan de gestion des risques ne convainc pas. Il n'y a pas de lettres de recommandation, que deux lettres de la ville en appui. Je vous encourage à poursuivre vos efforts de verdissement. Au plaisir, Mélanie Beaudoin, LL. B., M. Env. Conseillère scientifique Territoire, évaluation des impacts et adaptation au climat Institut national de santé publique du Québec 945, avenue Wolfe Québec (Québec) G1V 5B3 Téléphone : 418 650-5115, poste 5312 Courriel : melanie.beaudoin@inspq.qc.ca *) FIN DES CITATIONS =========================================================== Madame Mélanie BEAUDOUIN, Les membres du Comité d’Évaluation, Par rapport à ce constat Nous avons appris avec beaucoup de regrets l’annonce de non-qualification de notre organisme (ADMCN) en partenariat avec le PARI-Saint Michel, dans le cadre de l’appel de proposition. Nous estimons que le comité n’a pas pris en considération ses propres critères, qui sont repris dans notre réponse et que le processus d’allocation des points est donc défectueux, avec tout le respectant que nous lui devons. Dans ce sens, il y a lieu de reconsidérer notre demande pour fins de clarification. Nous estimons aussi que dans le pire des scénarios et compte tenu que les zones d’intervention sont vraiment des milieux défavorisés, le INSPQ devrait nous allouer un montant discrétionnaire pour éviter encore une fois, de négliger les populations et les zones les plus à risques. Un projet qui peut sembler respecter tous les critères élogieux contient un déficit d’application-terrain énorme, soit la méconnaissance des résidants(es), et leurs habitudes de vie. Nos zones d’intervention sont majoritairement composées des membres de communautés ethnoculturelles qui sont presque toujours oubliées dans les grandes démarches qui profitent toujours malheureusement à ceux qui en ont moins le besoin. Ce sont ces anciens clichés que l’Agence (ADMCN) veut corriger et mettre à jour en faveur des processus d’intervention plus adaptés et qui font vraiment le reflet de la proximité des gens et leur milieu. Point 1 – Critères de sélection Le total est de 95% et non 100%. Ensuite, nous observons une erreur dans la section 4.2.2 (Expertise de l’équipe) : 25% au lieu de 20% inscrit. Donc juste sur les critères, on bénéficie automatiquement de 10% de plus. Point 2 – Évaluateur 1 Notes positives : Le projet est d'intérêt… Participation citoyenne et l'implication dans le milieu… très porteur pour la pérennisation du projet… Il peut être invitant d'encourager de nouveaux joueurs à développer des projets de verdissement, d'autant plus que ceux-ci sont très enracinés dans leur communauté et paraissent bien la représenter… Points faibles : budget, le plan de gestion des risques, le plan d'entretien, la gouvernance du projet et la qualité de rédaction du dossier. Note : Notre partenaire principal (PARI - Projet d’Aménagement Résidentiel et Industriel de St-Michel est un organisme qui œuvre depuis 1987). Il est impliqué depuis dans des projets de verdissement conséquents, tels que : « lien entre l’écologique et l’enfance avec le HEC [Hautes Études Commerciales) / Université de Montréal; Projet Verdir st-Michel un arbre à la fois…; Jardin des Patriotes; Jardin intergénérationnel avec la Maison Intergénérationnelle de St-Michel, les Loisirs communautaires St-Michel, L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées [AQDR]; l’Arrondissement Villeray – Saint-Michel—Parc Extension… Dans ce sens, nous estimons que l’inadéquation appréhendée pour le plan budgétaire, le plan de gestion des risques, le plan d’entretien, la gouvernance peut être mitigée. Nous avons soumis pour notre accompagnement le PARI qui cumule 35 ans d’expérience-terrain avec une clientèle diversifiée. Une compétence difficile à égaler et à négliger. Point 3 – Évaluateur 2 Notes positives : Aucune… Points faibles : Organisme pas outillé pour un projet de cette envergure Phrases incomplètes Caractère maladroit Compétences bio-techniques… et non adaptées Pas de plan de communication Pas d’organigramme Manque de clarté Organisme mérite d’être « coaché » Note : 100% de négativité. Aucune considération du partenaire principal (PARI). Malgré tout, ces commentaires ne totalisent pas 30% des critères d’évaluation. Point 4 – Évaluateur 3 Notes positives : Aucune… Points faibles : Manque d’expérience en verdissement Manque d’expérience en projets majeurs et structurés Gouvernance peu claire Pas d’implication du réseau de la santé Pas de clarté pour la consultation et la participation citoyenne Pas de cobénéfices à la lutte aux ICU Pas de collaboration avec le CRE (Conseil régional sur l’environnement) Note : Nous estimons que cet évaluateur est biaisé ou il ne connaît pas bien son rôle… Dès lors, il faut éliminer ses commentaires pour fautes graves, dues à la non-adéquation de son évaluation. *PARI possède 35 ans d’expérience-terrain *Verdissement = santé *Verdissement = mitigation ICU, OK ! *CRE est un partenaire par défaut, l’appel de propositions l’indique clairement. La nécessité de reconsidérer le refus Nous avons droit à une allocation des ressources budgétaires car on ne peut plus négliger ces zones défavorisées et les oublis regrettables dans le passé. Nous ne voulons pas dire que notre demande ne comporte pas des faiblesses. Nous avons bien cherché et trouvé un partenaire local exemplaire, bien branché sur les réalités du terrain. Un partenaire mieux collé aux enjeux et besoins des composantes et partenaires nécessaires pour relever le défi de réalisation d’un projet qui visent des milieux défavorisés. On retient mal un discours trop élitiste des évaluateurs qui minimisent les réalités-terrain pour favoriser une formule obsolète d’intervention théorique dans la bataille de réduire les îlots de chaleur. En revanche, nous tablons plutôt sur un partenariat multiforme [santé-écolo] avec toutes les parties prenantes et l’intelligence locale rapprochée pour formuler une prise en charge qui garantit des succès répétés pour générer des îlots de fraîcheur et augmenter la canopée dans nos zones d’intervention. Tout en vous souhaitant bonne réception de la présente, persuadé que vous reconsidérez notre requête de manière réaliste et responsable Ronal J. Beliard, Consultant ADMCN www.admcn.org Tél: 514 653 1444/ 438 872 1332 Eric Allen, Président du CA/ADMCN Tél : 514 812 5841/438 872 1332 C-C- Mary DEROS, Conseillère du district Parc-Extension - Josué CORVIL, Conseiller du district de Saint Michel - Andrés FONTECIILLA, Député de Laurier Dorion - Richard CAMPEAU, Député de Bourget, Adjoint Parlementaire - Lionel CARMAN, Ministre délégué à la santé et aux services sociaux - Danielle MacCann, Ministre de la santé et des Services sociaux - Benoit Charrette, Ministre de l’environnement et du changement climatique -- Agence de Développement durable de Montreal Centre Nord (ADMCN)
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